Samedi 26 février : grand soleil mais gare à la bise d’Est
Nous étions prévenus, la météo annonçant de fortes gelées matinales et des risques de brouillard. Les gelées blanches sont bien présentes mais fort heureusement il n’y a pas la moindre trace de brouillard ce qui ne fut pas le cas de Jean-Luc du côté de Cergy. Tout le monde a devancé l’heure du rendez-vous ou presque et c’est sans grand retard que les 3 tandems démarrent, accompagnés d’Alain, de Daniel bis et JF. Il est convenu d’éviter au début les fonds de vallées et leur froidure ce qui nous conduit à demeurer en forêt tout d’abord, à passer toutefois par le Val Martin pour profiter des rayons bien réconfortants du soleil. L’amorce de la route des radars est l’occasion de réaliser qu’il y a bien un petit vent qui nous pousse ; qu’en sera-t-il au retour ?
Arrivés en haut des Flambertins, notre groupe se sépare en deux ; Dominique pilotée par Christophe et sa garde rapprochée, Alain et Daniel bis, vont tout droit en direction des Alluets alors que Pierre et Jean-Luc, Colette et Pascal, suivis de JF, descendent les Flambertins puis rejoignent tranquillement Herbeville. De là, comme il n’est que 10h30, ils décident de rallonger en descendant en partie sur Maule mais pas totalement. En effet, arrivés au petit rond-point de la route d’Herbeville, après les 2 ralentisseurs de type coussin berlinois, ils prennent tout à droite le chemin de Poissy, longue montée par paliers avec des secteurs bien pentus qui, par un replat à gauche lui-même vallonné, les conduit au rond-point de la côte de Beule. Un passage bien exigeant que JF ne connaissait que dans le sens de la descente et qui doit être digne de la rue du pain perdu dans le même secteur. Il ne reste alors plus qu’un demi-kilomètre pour atteindre le sommet et retrouver le plateau des Alluets. Retour facile en principe si ce n’est le vent d’est qui souffle certes modérément mais finit peu à peu par user les organismes. Soulagement toutefois avec Pascal et Colette sur le TAE qui prennent la direction des opérations et permettent à Jean-Luc, Pierre et JF de s’abriter jusqu’à l’arrivée en forêt où le vent se fait moins sentir. De là un retour classique qui permet de constater que l’A 13 est totalement congestionnée en direction de la Normandie par les vacanciers en mal de grand air. Nous en avons notre dose et atteignons le garage à pile midi avec pratiquement 50 km au compteur. Une belle matinée quoiqu’un peu fraîche.
Nous serons suivis une heure plus tard par le groupe des costauds qui a effectué un bien plus long périple d’un peu plus de 60 km par Herbeville, Maule, Nézel puis retour sur Maule, la côte du Buat, très sévère, Jumeauville, Andelu, Montainville, la Maladrerie de Beynes, Thiverval-Grignon, Chavenay , Villepreux, Rennemoulin et le Centaure de Noisy.